Consentement au traitement

Qu’est-ce qu’une psychothérapie ?

La psychothérapie est un traitement psychologique dont l’efficacité a été validée scientifiquement. Elle constitue un traitement par la parole et vise à soulager des souffrances ou des difficultés de nature sexuelle et/ou psychologique. Contrairement à d’autres types d’interventions, la psychothérapie constitue un traitement psychologique. Elle vise donc à favoriser des changements significatifs dans le fonctionnement d’un individu ou d’un couple. En plus d’un désir de changement, la personne qui entame une psychothérapie doit faire preuve d’une implication soutenue, tant dans sa disposition à parler d’elle, que par sa capacité à se présenter à des rencontres régulièrement.

Dépendant de la raison qui la pousse à consulter et de ses besoins, il existe certaines alternatives à la psychothérapie, telles le coaching et la relation d’aide. Pour faire un choix libre et éclairé quant au type d’aide à recevoir, il peut être pertinent de consulter l’adresse suivante : https://www.ordrepsy.qc.ca/fr/public/la-psychotherapie/interventions-qui-ne-sont-pas-de-la-psychotherapie.sn

Les changements en psychothérapie se font par la modification de comportements, d’émotions et de pensées chez le/la client/e de manière à l’aider à trouver des réponses à ses questions, à faire des choix difficiles, à comprendre ou encore à mieux vivre une situation difficile. La durée d’une psychothérapie varie selon les besoins, les attentes, les objectifs et la motivation de chaque personne. Si vous désirez favoriser l’émergence de changements significatifs dans votre vie, il est recommandé de prévoir un minimum de 10 séances de fréquence hebdomadaire (ou bi-mensuelle). Pour tout suivi d’une durée plus brève ou étalée davantage dans le temps, il peut être sage d’opter pour d’autres formes d’interventions, telles que celles introduites antérieurement.

Entreprendre une démarche thérapeutique présente plusieurs avantages. Le principal est sans doute de bénéficier de l’expertise d’une personne professionnelle certifiée dans le domaine dans lequel des difficultés sont rencontrées et ce, dans un environnement calme et sans jugement. Le soutien de l’entourage peut parfois être inadéquat ou ne pas suffire pour se sortir d’une situation difficile. Lorsque la détresse dans laquelle on se trouve ne s’améliore pas, que les ressources environnantes sont insuffisantes ou inadaptées, ou que les obstacles rencontrés empêchent le fonctionnement normal de la personne en cause, une aide professionnelle peut s’avérer bénéfique.

Avec l’aide thérapeutique, l’individu est amené à observer ses pensées, ses émotions, ses sensations, ses souvenirs, etc. Il est possible que cette démarche amène à remettre en question certains aspects de sa vie relationnelle et/ou sexuelle. Il est également possible que le souvenir de situations difficiles soit ravivé durant ou après les séances. Dans ces cas, la thérapeute accompagne l’exploration de ces souvenirs et sentiments douloureux.

La thérapie est une démarche active. Tout au long du processus thérapeutique, la personne qui consulte doit demeurer consciente de la responsabilité qu’elle détient face à sa propre condition et qu’elle veille, autant que possible, à limiter ses résistances conscientes. Le rôle de la thérapeute, pour sa part, n’est pas de juger mais plutôt d’aider à comprendre et à trouver des solutions aux difficultés rencontrées. Elle n’est cependant pas responsable des décisions personnelles que prend le client ou la cliente, ni des conséquences sur son entourage que peut avoir le cheminement personnel du ou de la cliente.

Aucun sujet n’est tabou en thérapie. Les gens sont invités à partager leurs réflexions sans se censurer ou craindre que leurs confidences soient dévoilées (à quelques exceptions prévues par la loi). La thérapeute est tenue de maintenir en tout temps le secret professionnel face à toute information reçue ou renseignement qui pourrait permettre d’identifier l’un ou l’autre de ses client/es.

Il est à noter que la thérapeute ne peut établir de lien d’amitié ou de toute autre nature susceptible de compromettre la qualité de ses services professionnels, avec sa clientèle. Elle a le devoir de sauvegarder son autonomie et son indépendance professionnelles en tout temps. Elle fait donc prévaloir la relation professionnelle libre de toute interférence ou conflit d’intérêts de nature affective, financière, sexuelle, institutionnelle ou autre; elle évite toute situation où elle se trouverait en conflit d’intérêt ou pourrait le laisser croire.

Mes approches thérapeutiques (outils)

L’approche psychodynamique vise la modification des « patterns » qui se reproduisent dans nos vies et qui nous empêchent d’avancer. Par l’analyse et la modification de ces répétitions à l’intérieur de la relation thérapeutique, la personne cliente change sa trajectoire et se libère des cercles vicieux qui le font souffrir. Il peut alors évoluer vers son plein potentiel.

L’approche cognitivo-comportementale (2e et 3e vague : thérapie de l’acceptation et de l’engagement, thérapie centrée sur les émotions) vise la modification des comportements et des idées néfastes sur le fonctionnement de l’individu. Cette approche se base sur des principes d’apprentissage : la thérapeute aide la personne cliente à prendre conscience de ses pensées et de ses croyances et à les remplacer par des évaluations et des jugements plus réalistes. La démarche peut comporter certains exercices (à faire à la maison ou durant les séances) qui l’aideront à surmonter les difficultés encourues.

L’approche interactionnelle-systémique émane du principe que toute difficulté, qu’elle soit de nature sexuelle ou autre, se vit en relation à l’autre. Lors d’une thérapie de couple par exemple, les partenaires sont reçus comme un tout et non pas comme deux unités séparées. De ce fait, ils acceptent de reconnaître qu’ils ont chacun leur part de responsabilité dans la création et le maintien de la difficulté pour laquelle ils consultent. Ils viennent donc ensemble pour y trouver une solution et changer leur dynamique relationnelle.

Pour l’aide à court terme, j’emploie des outils issus de thérapie brève et de thérapie centrée sur les solutions.

À quoi doit-on s’attendre lors de la première rencontre ?

Le processus thérapeutique consiste d’abord en une évaluation par la thérapeute de la condition de la personne qui demande ses services, ainsi que de ses besoins. Après deux rencontres, il est habituellement possible de dresser un bilan de la situation et de fixer des objectifs thérapeutiques.

La thérapeute tient compte de la demande, des attentes, ainsi que des moyens dont elle dispose pour les atteindre en fonction de plusieurs facteurs, dont les limites de sa compétence professionnelle. S’il advenait que la thérapeute ne soit pas en mesure d’offrir les services professionnels requis, elle en aviserait la personne cliente le plus tôt possible et l’orienterait vers des ressources mieux adaptées à ses besoins.

Quelles sont les obligations de confidentialité de la thérapeute face aux informations reçues?

La règle de base

Il est primordial pour les thérapeutes de préserver la confidentialité des renseignements reçus dans le cadre de leurs fonctions. Afin de préserver le secret professionnel, la thérapeute :

  1. ne divulgue aucun renseignement à l’exception de ceux autorisés par écrit par la personne cliente, ou verbalement s’il y a urgence, ou encore si la Loi l’ordonne;
  1. ne révèle pas le fait qu’un certain individu fait ou a fait appel à ses services professionnels ou encore qu’il a l’intention d’y recourir;

À cette fin, la thérapeute ne réagirait pas s’il lui arrivait de croiser cette personne à l’extérieur du cadre des consultations. Celle-ci (client/e) pourrait toutefois la saluer s’il/elle le désire.

  1. ne mentionne aucun renseignement factuel susceptible de permettre d’identifier une personne cliente ou encore modifie, au besoin, certains renseignements pouvant permettre de l’identifier lorsque des informations recueillies à son sujet sont utilisées;
  1. ne dévoile pas sans autorisation l’identité de sa clientèle si elle consulte un autre professionnel ou se fait superviser.

La thérapeute prend également toutes les mesures bureautiques qui s’imposent pour assurer l’anonymat et la confidentialité de chacun de ses dossiers, notamment en les conservant sous clé (virtuelle et/ou matérielle). Son devoir quant au secret professionnel reste en vigueur, même si elle n’est plus en contact avec sa clientèle, et ce, même si le dossier a été détruit (au minimum 5 ans après la dernière séance).

Certaines circonstances atténuantes

Les exceptions au secret professionnel, tout comme la règle, sont prévues à l’article 15 du Code de déontologie des sexologues : Le sexologue respecte le secret de tout renseignement de nature confidentielle qui vient à sa connaissance dans l’exercice de sa profession. Il n’est relevé du secret professionnel qu’avec l’autorisation de son client ou lorsque la loi l’ordonne ou l’autorise par une disposition expresse.

Consentement éclairé

Dans le cas où le client ou la cliente y consent : de façon exceptionnelle, une personne peut relever sa thérapeute du devoir de protéger les renseignements qui la concernent. C’est le cas, par exemple, lorsqu’une personne demande que son dossier ou qu’une partie de celui-ci soit transmise à son avocat/e. En vue d’obtenir l’autorisation de la personne cliente, la thérapeute l’informera des renseignements spécifiques qui seront transmis (c.-à-d. ce qui est utile et nécessaire), de l’utilisation spécifique qui en sera faite et des conséquences possibles de la transmission de ces renseignements. La renonciation au secret professionnel sera claire, c’est-à-dire que l’autorisation de la personne à transmettre des renseignements confidentiels sera sans équivoque.

Lorsque la loi l’ordonne ou l’autorise par une disposition expresse

En plus de l’exception relative à l’autorisation de la personne cliente, il peut arriver dans des cas exceptionnels que la thérapeute soit tenue de divulguer des informations confidentielles. Ces situations sont strictement circonscrites ainsi :

  • Signalement à la protection de la jeunesse. La thérapeute peut être appelée à divulguer des renseignements, notamment lorsque la sécurité ou le développement d’un enfant est considéré comme compromis, lorsqu’il se retrouve dans une situation d’abandon, de mauvais traitement psychologique, d’abus sexuels ou physiques, ou lorsqu’il présente des troubles de comportement sérieux (Article 38- Loi de la protection de la jeunesse).
  • Danger imminent de mort ou de blessures graves. La thérapeute peut communiquer un renseignement protégé par le secret professionnel en vue de prévenir un acte de violence, dont un suicide, lorsqu’elle a un motif raisonnable de croire qu’un danger imminent de mort ou de blessures graves menace une personne ou un groupe de personnes identifiable (Article 18- Code de déontologie de l’Ordre des psychologues du Québec).
  • Inspections et enquêtes professionnelles. Dans l’intérêt du public, les ordres professionnels doivent pleinement remplir leur rôle de surveillance. Ainsi, les sexologues ne peuvent invoquer le secret professionnel pour refuser de fournir des informations lors d’une inspection professionnelle ou d’une enquête du syndic de l’OPSQ. (Code des professions, RLRQ c C-26, art. 192; Code de déontologie, art. 67.).
  • Enquête d’un coroner (lorsqu’une personne est décédée). Les sexologues ne peuvent invoquer le secret professionnel pour refuser de fournir le dossier d’une personne décédée lorsqu’un coroner juge nécessaire de l’examiner dans l’exercice de ses fonctions (Loi sur les coroners, RLRQ c C-68.01.).
Confidentialité en téléconsultation

En contexte de téléconsultation, la sexologue s’engage à se trouver dans un lieu physique qui assure le même niveau de confidentialité qu’en personne. La personne cliente s’engage à faire de même en choisissant un lieu approprié pour s’exprimer librement, hors de portée de voix d’autrui et libre de témoins, de bruit, d’interruptions et de distractions.

L’utilisation de moyens technologiques comporte certains risques liés à la sécurité et la confidentialité qui échappent au contrôle de la sexologue. Pour maximiser la protection, il est recommandé d’utiliser un appareil personnel et une connexion Internet sécurisée (ex. WiFi privé avec mot de passe). À moins d’une autorisation écrite, aucune rencontre ne sera enregistrée, autant par la sexologue que par la personne cliente.

Consentement spécifique à la téléconsultation

Pour les rencontres à distance auxquelles la personne cliente accepte de participer, le logiciel Zoom sera utilisé. Un lien sera acheminé par courriel sous réception du virement interac, dans les 24 heures précédant le rendez-vous.

La personne cliente comprend que la téléconsultation comporte certaines limites. Si la sexologue ou la personne cliente juge que la téléconsultation ne convient pas ou plus au contexte de la personne cliente, le suivi à distance pourrait prendre fin et des alternatives seraient proposées.

En cas de rupture de la communication pendant une rencontre, la sexologue communiquera avec la personne cliente par téléphone.

Quel est l’engagement de la thérapeute quant au succès de la thérapie ?

La thérapeute a une obligation de moyens, ce qui veut dire qu’elle s’engage à mettre en œuvre tous les moyens possibles pour favoriser le développement et l’épanouissement de chacun de ses client/e/s afin de contribuer à leur bien-être, et pour préserver ou rétablir leur équilibre ou fonctionnement psychologique.

Afin d’y parvenir, la thérapeute s’engage à mettre ses connaissances régulièrement à jour, question de perfectionner ses habiletés professionnelles. Pour ce faire, elle prend part à des activités de partage de connaissances (colloques, ateliers de formation continue), consulte régulièrement les écrits scientifiques dans son secteur d’activités et participe à des séances de supervision entre professionnels.

Afin de répondre aux normes professionnelles les plus élevées quant à l’exercice de sa profession, la thérapeute s’engage à appuyer ses interventions sur des démarches scientifiques adaptées à la spécificité propre à chaque personne cliente qu’elle rencontre.

Politique des rencontres et responsabilités réciproques

Cette politique vise à implanter un respect mutuel et à favoriser un engagement réciproque au sein du processus thérapeutique entre vous et moi.

La durée prévue pour chaque rencontre individuelle est de 45 minutes, suite à quoi les honoraires sont encaissés et un reçu vous est remis. Afin de préserver votre confidentialité et celle des clients qui vous précèdent ou vous suivent, je demande à ce que les paiements par virement soient réalisés à l’avance.

S’il advenait que vous arriviez en retard à une séance, celle-ci prendrait fin à l’heure prévue et son coût devrait être défrayé en totalité. Dans le cas d’une absence ou d’un changement de rendez-vous je demande à ma clientèle un avis de plus de 24 heures (48h les fins de semaine), sans quoi les frais de la rencontre devront être déboursés en totalité. Cette politique vise à favoriser la continuité, composante essentielle au succès thérapeutique.

Le Code de déontologie de mes Ordres professionnels indique qu’un/e thérapeute doit s’abstenir de rencontrer ses clients lorsque son état de santé y fait obstacle. Afin de ne pas compromettre la qualité de mes services, il peut arriver que je doive reporter un rendez-vous. Advenant une telle situation, je veillerai à vous en aviser dans les meilleurs délais.

Les courriels, appels, messages téléphoniques et textos servent uniquement à la prise de rendez-vous. Si vous désirez communiquer avec moi pour échanger sur un sujet de nature psychologique, je vous recommande de l’écrire et de l’apporter à la prochaine séance afin que l’on puisse en discuter ensemble.

Honoraires professionnels

Le coût de chaque séance est de 150,00 $ avant taxes (172,46 $ taxes incluses). Les honoraires sont payables via virement bancaire avant chaque rencontre (le jour même), ou en argent comptant à la fin de la rencontre. Le tarif peut être révisé à la hausse annuellement. Le cas échéant, la clientèle sera avisée deux mois à l’avance.

Des reçus de sexologue ou de psychothérapeute seront émis à votre nom à la fin de chaque séance pour fin de réclamation aux assurances et/ou pour fin d’impôts. Advenant l’émission d’un reçu pour une séance manquée, le libellé devra en faire mention.

Fin du processus thérapeutique

Tout client est libre de mettre fin à sa thérapie au moment qu’il/elle juge opportun. Il est toutefois souhaitable d’en aviser la thérapeute quelques rendez-vous à l’avance, ce qui laisse du temps pour préparer l’arrêt du suivi.